Spit étant absent, on a pas encore de zone spécifique pour discuter stratégie.
Je pense que Mayer ne viendra pas nous espionner, de toutes façons s'il le voulait il pourrait connaître la position de l'ensemble de nos forces lors de la lecture du track d'une mission.

Voilà quelle est la situation et les conclusions que j'en tire: (voir la carte)
-le front est cette fois très étendu, du sud de Bir-El-gobi à Bardia soit 120km. Avec en plus Tobrouk sur nos arrières qui nous oblige à y laisser des forces.

-donc, si les Rouges attaquent Bardia en force, la distance est telle que l'autonomie de nos chasseurs ne permettra pas d'y envoyer du secours. Et de toutes façons, c'est la route la plus longue vers Tobrouk et donc la moins intéressante pour les Rouges.
Conclusion: il est inutile d'y laisser des forces importantes, surtout terrestres, qui risquent de devoir se replier et mettront beaucoup de temps à revenir vers Tobrouk.

-par contre, une attaque au sud par Bir-El-Gobi serait plus dangereuse, et combinée avec une sortie de Tobrouk, peut nous prendre en tenaille à El-Adhem, car la distance jusqu'à Tobrouk est bien plus courte par le sud que par Bardia.

-mais: Tobrouk possède 2 voies d'accès. Elle est donc difficile à défendre, et pour tenter une sortie depuis la ville, les Rouges seraient obligés d'y laisser des forces, donc au moins 2 groupes de chars, il ne leur en resterait alors que 2 au sud pour attaquer.


Mon avis est que:
-il est inutile de tenter de défendre Bardia. Je n'y laisse aucune force terrestre, et les avions seront rapidement rapatriés vers l'ouest (Gambut). En concentrant notre aviation dans un périmètre maxi de 50km², elle est plus réactive et il est possible d'envoyer des renforts sur un point chaud. Restera à Bardia de l'artillerie destinée à ralentir la progression rouge le cas échéant, donc uniquement une ligne défensive, qui pourra se replier successivement dans les différentes villes côtières et continuer de harceler une éventuelle avance rouge par la côte qui serait de toutes façons lente.

-nous occupons une position stratégique au sud, facile à défendre: le défilé des montagnes de Bir-El-Gobi, équipé d'anciennes fortifications qui le surplombent, et l'étroit passage entre le canyon et les montagnes au sud de Bir-El-Gobi. Il est à mon avis inutile et risqué de s'aventurer plus au sud en terrain découvert et d'allonger nos lignes de ravito.

-du coup, réduire la poche de Tobrouk dans un premier temps parait être ce qui est le plus productif: une fois la place prise, çà nous libère des chars qui peuvent partir vers le sud ou l'est. De plus, si Mayer tente une sortie, il ne peut raisonnablement le faire qu'avec un groupe de chars pour ne pas découvrir la ville et garder des forces au sud. Si on attaque avec 2 groupes, l'un des 2, ou au pire la moitié de chaque, peut passer, faire la jonction à l'entrée de la ville et l'occuper.

-dans un second temps, les forces qui ont pris Tobrouk seront redistribuées vers le sud, et l'est si des forces rouges arrivent par là.
Il nous suffit de tenir la zone de Bir-El-Gobi au sud, notre objectif restant de repartir vers l'est et le canal de Suez, ce qui sera facilité si les forces ennemies sont employées au sud dans la région de Bir-El-Gobi.

La première action offensive va donc avoir lieu sur Tobrouk, tandis qu'au sud il faudra contrecarrer une éventuelle poussée rouge. Les avions présents à Bardia feront de la reconnaissance armée en venant se rebaser plus à l'ouest en fin de mission.

Autre point important: les lignes de ravitaillement rouges sont actuellement plus longues que les nôtres au sud. A l'est, c'est kif-kif, les réserves de Capuzzo et Sollum peuvent alimenter des offensives vers Bardia sans besoin de convois de ravito.

Par contre au sud, le ravito doit venir de Sherferzen pour une poussée à travers le djebel Bir-El-Gobi, ou des puits de pétrole en AP4 pour une offensive vers Bir-El-Gobi.

Les convois de ravitaillement partant vers l'ouest de Sheferzen ou vers le nord depuis les puits de pétrole doivent donc être attaqués.

As-tu déjà une idée des zincs qui vont être dispos pour demain?

Je passais justement sur le forum pour mettre la liste.

Conclusion de la mission 1:
-celle qui s'impose, c'est que les chars bleus sont honteusement sous-modélisés et qu'on arrive à rien. Pour info, on est déjà passé (en accord avec Mayer) au PzIIIN et maintenant au PzIVE (ce qui est parfaitement non-historique) sans amélioration: les chars bleus ne franchissent jamais une position défensive rouge, c'est rageant.
-du coup, 3 canons de DCA anglais ont pu venir à bout de 3 groupes de Panzers !!! soit 36 chars !!! à l'entrée de Tobrouk.
-la conclusion qui s'impose, c'est qu'il faut les réduire au silence avant toute offensive. Ils sont maintenant repérés (sud-ouest de Tobrouk au fond de la rade), il faut qu'on mette un tapis de bombes là-dessus!
-il est impossible d'envisager toute opération avant d'avoir réduit la poche de Tobrouk (les Anglais vont arriver par l'est et Bardia et nos forces sont bloquées à assiéger Tobrouk) et je comprends pourquoi Rommel avait la même opinion.
-donc, on remet çà la prochaine fois, avec l'avantage de savoir où se trouvent les cibles. Ju88 + Bf110, il faut tout péter à l'entrée de Tobrouk pour ouvrir la route à nos chars.
-pour le moment, la progression anglaise à l'est n'est pas inquiétante (ils ont plus de 100 bornes à faire de Bardia à Tobrouk). Une fois Tobrouk tombée, on redistribuera nos forces vers le sud et l'est pour faire face.
-par contre, méfiance au sud. Les réserves de Sherferzen sont détruites pour un tour, mais des convois ont pu alimenter des chars au sud de Bir-El-Gobi et il faut s'attendre à une poussée sur cette zone.

c'est quand meme un sacré problème cette histoire de chars

imagine en intersquad demander aux autres ce genre de mofid

Oui j'y ai pensé, c'est un vrai problème. En sicile par exemple, une fois débarqués, les chars rouges ne rencontreront pas de résistance au sol...

Et nos 88 contre les chars rouges?

les IA sont nuls en attaque au sol, il faudrait au moins 3 pilotes sur 88
et pas sur de toucher

Pardon nos canons de 88.

Volontaire pour le JU 88

On peut aussi envoyer les stukas. A Tobruck ils ont joués un grand rôle.

Oui je parlais de la résistance qu'offriront nos chars en Sicile: quasi-nulle. Par contre, ce sont nos 88 de FlaK qui ont repoussé 3 ou 4 attaques sur Capuzzo, çà c'est historique. A l'époque, les 88 étaient utilisés en anti-char avec succès.

En Libye, le problème est que le front est grand et nos forces, éparpillées. J'ai décidé de jouer la politique de la terre brûlée à l'est, Bardia est abandonnée et on s'est repliés sur Gambut. Cà permettra justement de mettre à portée de nos différents avions n'importe quel secteur susceptible d'être attaqué.
Et le but est de laisser les Anglais progresser dans le vide à l'est, utiliser leurs forces là-bas, pendant qu'on concentre tout sur Tobrouk pour ensuite redéployer les chars qui auront pris la ville à Gambut. On a le temps, il s'écoulera au moins 3 ou 4 missions avant que les forces anglaises menacent Gambut.

Le problème est que d'ici là il faut aussi protéger notre flanc sud. La destruction des réserves de Sheferzen est un point positif mais il doit y avoir des unités au sol ennemies au sud de Bir-El-Gobi. On ne peut donc pas mettre l'intégralité de nos forces sur Tobrouk.
Pour le moment, on joue déjà à l'économie au sud où on a que les Stukas et les MC200 en attaque au sol, les forces d'assaut les plus puissantes sont déjà sur Tobrouk (Bf110 et Ju88)

Mais, la stratégie étant de se débarrasser de Tobrouk pour ensuite pouvoir redéployer les forces, il faut peut-être y aller plus fort sur Tobrouk dans un premier temps, en ajoutant les Stukas à l'assaut. Au sud, il ne reste que les MC200 en attaque au sol. Ils ne peuvent pas attaquer les chars, mais ils peuvent détruire les convois de ravito et donc bloquer toute offensive.

Nos chars vont être en patir constitués de Tigre I.
Si ceux là ne sont pas capables de résister, j'arrête de faire des missions avec du matériel au sol...

Ben faut faire des tests. Je ne fais plus de pronostic maintenant. Les Matildas sont indestructibles à part au 88 et à courte portée ils détruisent tout ce qu'ils croisent.

Libye:

connaissant la position des chars à l'entrée de Tobrouk, on peut envoyer les 88 en palier dessus et même les IA peuvent le faire. Il faut en priorité des humains sur les 110 pour bousiller à la bombe et au canon l'artillerie à l'entrée de la ville.

Au sud on gaspille nos forces, c'est un leurre, il n'y a rien. Donc on a intérêt à tout concentrer sur Tobrouk, car le reste des forces rouges arrive en fait de l'est après avoir pris Bardia et il faudra pouvoir leur faire face aux environs de Gambut quand ils arriveront.

Hélas c'est un peu tard car le gros problème et que la ravito a été détruit sur nos bases autour de Tobrouk, ainsi que les convois de ravitaillement qui accompagnaient la dernière offensive, donc au prochain tour, nos chars sont immobilisés.

On est un peu dans la merde car nos unités au sol sont tellement sous-modélisées que c'est à nous de faire tout le boulot pour leur permettre d'avancer. Si le règlement le permettait, on aurait plus vite fait de bousiller les DCA de la base de Tobrouk et d'y faire atterrir 4 zincs en fin de mission pour prendre le contrôle de la ville....

La seule chose qu'on va pouvoir faire la prochaine fois, c'est de protéger nos bases et nos dépôts pour assurer le ravito, et il faudra encore une mission de plus pour l'acheminer jusqu'à la ligne de front. Et pendant ce temps, il va donc falloir anticiper sur la suite et tant qu'on ne peut pas attaquer Tobrouk, ralentir la progression ennemie à l'est en bousillant le ravito et les dépôts qu'ils sont susceptibles de prendre sur leur passage.

Heureusement (si on peut dire...) que les épisodes de cette campagne se passent à des moments de contre-offensive alliée...On serait bien incapable de gagner ne serait-ce que 10m de terrain au sol avec nos chars pourris.

Résultat on se retrouve réellement encerclés dans une couronne autour de Tobrouk, avec les Anglais dedans, et derrière nous. LE répit accordé par la distance sur la route côtière est terminé. Gambut risque d'être attaquée et tombera probablement à la prochaine mission.

Au sud, la situation est un peu plus facile: les chars rouges sont enfoncés dans le défilé du djebel à l'est de Bir-El-Gobi, loin de toute réserve de carbu. Il suffit donc d'intercepter leur ravitaillement pour les coincer où ils sont pour un moment.

Y'a pas à tortiller, il est impossible de faire face tant que Tobrouk est dans notre dos avec la menace d'une sortie sur nos bases à portée de chars. Maintenant, la prise de Tobrouk arriverait un peu tard pour redispatcher les chars qui y sont vers l'est et le sud, mais çà reste indispensable.

Le problème va se poser à nouveau de la supériorité aérienne car il nous faut éclater nos forces, avec un groupe de 109 à Tobrouk, un à Gambut, et les Macchi qui couvrent les Stukas au sud. Seule consolation: comme notre territoire se rétrécit, il est redevenu facile d'envoyer des renforts d'une zone à l'autre. Ce qui m'inquiète est qu'on ne va pas être en mesure de déléguer des avions pour protéger nos bases. A Tobrouk, les 109 auront du boulot, il faudra aussi protéger la base car c'est elle qui alimente les chars et sans carbu, pas d'offensive possible sur Tobrouk.

Au moins, cette campagne, même si elle est injouable au sol et quasiment perdue d'avance, nous fournit un bon entrainement pour l'appui tactique, la coordination bombers/JaBos/chars, le choix des cibles ennemies (ravito, dépôts, positions défensives). On est maintenant rôdés à une vraie tactique d'appui sol.
C'est ce qu'il faudra savoir faire en Sicile

On peut leur rejouer le Blitzkrieg.

Retour en Libye.

Bon, la nullité de nos chars est telle que maintenant, avec nos forces divisées, on n'a plus aucune chance de réussir nulle part. Gambut est perdue car les chars qui y vont en renfort arriveront soit trop tard, soit n'opposeront pas de résistance aux chars rouges. Au sud, c'est pareil. A un moment ou un autre les chars rouges qui se sont glissés dans le défilé du djebel vont être ravitaillés et fonceront sur Bir-El-Gobi.

Déjà, le pari était de mettre 3 groupes de chars à Tobrouk pour prendre rapidement la ville avant de tourner ces unités vers l'est et attendre les rouges, et çà a échoué après 4 tentatives, et maintenant un des 3 groupes de chars a dû être dérouté vers Gambut en catastrophe. Donc les forces disponibles pour attaquer Tobrouk diminuent.

La meilleure solution à mon avis est un grand repli général qui est la seule façon de pouvoir concentrer nos forces en 1 point et avoir une petite chance de réussite sur Tobrouk.

Actuellement nous sommes en sandwich, une partie de nos chars assiégeant Tobrouk sont bloqués devant la ville, et on est attaqués sur nos arrières à l'est et au sud. C'est intenable et inefficace, car çà divise nos forces à terre et en l'air.

On fait donc un grand mouvement de repli vers l'ouest, on va rebaser des avions à Gazala et faire reculer toutes nos troupes à l'ouest d'une ligne Tobrouk-El-Adhem.

Ainsi, on est plus inquiétés sur nos arrières, nos bases ne sont plus menacées, plus besoin de maintenir des forces sur tout notre territoire. Le seul point de contact qu'on conserve avec l'ennemi c'est Tobrouk. A ce moment-là, on peut alors concentrer l'intégralité de nos forces sur la ville, faire des attaques en plusieurs vagues pour tout raser, et mettre autour 5 groupes de chars (la totalité) pour tenter de percer les défenses. Lors de la mission où on a pu engager 3 groupes de chars sur Tobrouk, 3 chars ont réussi à entrer dans la ville, à un près on la prenait. Avec 5 groupes de chars, on augmente les chances, et toute l'aviation sera concentrée sur la couverture des Jabos et la protection de nos réserves de carbu au sud de Tobrouk.

Pendant un certain temps, on va conserver un avantage sur les Rouges:
1) la moitié des forces au sol rouges sont à Gambut ou dans le djebel, donc à encore des dizaines de km de Tobrouk. On est assurés de l'avantage numérique pendant cette période.
2) la majeure partie de l'aviation rouge est loin de Tobrouk aussi. Seuls les chasseurs basés dans la ville pourront tenter de s'opposer à nous et seront submergés rapidement. Les Rouges devront ensuite attendre que leurs chars s'emparent de nos anciennes bases au gré de leur avance pour pouvoir faire avancer leurs bases aériennes.
Autrement dit on est tranquilles jusqu'à la fin de cet épisode de la campagne d'Afrique.

Et là cette fois en misant tout sur Tobrouk et en se libérant de la pression sur nos arrières, on a uen petite chance de réussir à prendre la ville. Alors qu'en continuant comme on fait actuellement, ces chances vont sans cesse diminuer au fur et à mesure de l'avance des Rouges que nos troupes au sol n'arrivent pas à endiguer.

Comme j'etais absent du mal a recuperer

mais on doit faire tomber tobrouk absolument, le paquet dessus

Tobrouk va vivre l'enfer !!!

Bon alors concrètement, il reste quoi à détruire sur Tobrouk? J'ai vu que tous les chars y étaient passés. A part ça il devait rester 3 dca, 2 Bofors à l'ouest et un gros calibre au sud de l'aérodrome je crois (2 fois je suis tombé à coté )

C'est NOS chars qui sont restés sur le carreau sur la route, seulement 2 ou 3 chars ennemis ont été détruits.
Nos chars ne sont pas si nuls: quand les chars rouges ont tenté de traverser le djebel Bir-El-Gobi, les nôtres en embuscade à la sortie du défilé les ont décimés, Matildas compris.
Le plus grand ennemi de nos chars, c'est les canons de DCA. Ils sont remplacés à chaque mission donc tout est à refaire.

Par contre, on va améliorer notre façon de procéder: 4 (même 5) groupes de chars seront dispos quand celui qui remonte de Bir-El-Gobi sera à Tobrouk. Donc je vais les faire avancer vers la ville depuis 2 directions différentes pour éparpiller les tirs défensifs, et arriver assez tard en vue de la ville pour être sûr qu'une majorité de DCA et de chars auront été détruits.

Notre repli et redéploiement va être facilité par la règle des "20km entre 2 missions", les unités au sol ayant le droit de se déplacer de 20 bornes entre 2 missions, seulement quand elles sont à l'intérieur de leurs lignes.

Le point crucial sera de protéger notre base au sud de Tobrouk, qui ravitaille les chars, pour pouvoir lancer des offensives. Mais avec toute l'aviation concentrée sur Tobrouk et faisant écran autour, pas de problème.

KWM_Tanzer a écrit:

les canons de DCA. Ils sont remplacés à chaque mission donc tout est à refaire.

savais pas...tu m'étonnes que j'avais l'impression de patiner dans cette campagne

ben oui faudrait presque leur imposer un cota a ses rouges

on va au casse pipi a chaque fois

pi d'abord ils arrivent par ou les renforts a toubrouk hein !!

on casse tout et rebelote au tour suivant