http://www.internationalnews.fr/article-urbanisme-a-la-fran-aise-comment-la-france-est-devenue-moche-55923755.html

http://www.internationalnews.fr/article-30327951.html

Citation :

Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases périurbaines.



Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d'ardoise, des tas de foin, des vaches... Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. C'était ça, Gouesnou, pendant des décennies, un paysage quasi immuable. Jean-Marc voit le jour dans la ferme de ses parents en 1963. Il a 5 ans lorsqu'un gars de Brest, Jean Cam, a l'idée bizarre d'installer en plein champ un drôle de magasin en parpaing et en tôle qu'il appelle Rallye.



Quatre ans plus tard, les élus créent un peu plus au nord, à Kergaradec, un prototype, une ZAC, « zone d'aménagement concerté » : les hangars y poussent un par un. Un hypermarché Leclerc s'installe au bout de la nouvelle voie express qui se construit par tronçons entre Brest et Rennes. Puis viennent La Hutte, Conforama et les meubles Jean Richou... 300 hectares de terre fertile disparaissent sous le bitume des parkings et des rocades. Quelques maisons se retrouvent enclavées çà et là. La départementale devient une belle quatre-voies sur laquelle filent à vive allure R16, 504 et Ami 8. Un quartier chic voit le jour, toujours en pleine nature, qui porte un nom de rêve : la Vallée verte...



C'est à ce moment-là que ça s'est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Avec l'élargissement de la départementale, ils sont expropriés d'un bon bout de terrain et ne peuvent plus emmener leurs vaches de l'autre côté de la quatre-voies. Ils s'adaptent tant bien que mal, confectionnent des produits laitiers pour le centre Leclerc, avant de se reconvertir : la jolie ferme Quentel est aujourd'hui une des salles de réception les plus courues de Bretagne. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre.

plus que 34 % de l'espace occupé par la foret ou des espaces non artificiels.

a ce rytme dans 20 ans nous vivrions comme des cafards sous un évier, dans d’inhumaines mégapoles, nous nourrissant de légumes et de blé plus de place pour les vaches à viande!

Citation :

La destruction de la nature est voulue


La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi?

Pour 3 raisons:

1- La disparition de la nature et l'augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales...).

2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d'un autre ordre, celui de l'univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l'individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l'ordre social qui doit demeurer la seule référence.
L'urbanisation de l'environnement permet de placer les populations dans un espace totalement controlé, surveillé, et où l'individu est totalement immergé dans une projection de l'ordre social.

3 - Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre.
Ils cessent dès lors d'être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d'autres valeurs que le profit et l'argent.

Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l'ordre social est la spiritualité car elle amène l'individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social.

Pour la stabilité du "nouvel ordre social", tout ce qui peut stimuler l'éveil spirituel doit être éliminé.

Quand j'ai participé au jury citoyen sur les transports en Poitou-Charentes l'année dernière, un des points qui a été noté comme gros consommateur de carburant et quasi-obligation d'utiliser sa bagnole (donc pollution), est la centralisation des commerces dans les énormes zones commerciales en général excentrées par rapport aux villes. En effet, çà met le moindre commerce à en général plusieurs km de chaque habitation au minimum.

La ré-apparation des commerces de proximité permettrait de limiter considérablement ces déplacements en voiture, si on pouvait à nouveau acheter un paquet de clops ou un litre de lait au coin de la rue.

Pour rester dans le même sujet, une catastrophe dont peu de gens parlent est en cours: c'est l'extinction des abeilles. Elles sont l'agent pollinisateur de près de 85% des espèces végétales, qui vont ni plus ni moins disparaitre. Sachant qu'en l'absence de pollinisation, il faudra chaque année acheter des graines pour chaque type de culture, il est évident que çà va mettre la survie de toute vie entre les mains de labos capables de féconder artificiellement des graines. Puisqu'on aura compris à qui le crime profite, à mon avis le coupable n'est pas difficile à deviner: il s'agit probablement d'un effet secondaire d'un nouveau type de culture que je ne citerai pas, effet masqué derrière des polémiques destinées à noyer le poisson.

L'immense danger est que, en cas de panne de ces labos, en cas de gros problème énergétique empêchant leur fonctionnement, c'est la famine et la mort de faim de plusieurs milliards d'individus et d'une majorité des espèces animales domestiquées en quelques mois. C'est donc un danger mortel à une échelle jusqu'alors inconnue depuis la disparition des dinosaures.

Un seul truc est un peu rassurant: ce n'est pas l'intérêt de grosses multinationales de faire crever 99% de la population, sinon comment gagneraient-ils de l'argent? par contre, le chantage à la famine va donc devenir extrêmement lucratif...les prix de la bouffe seront multipliés par 5, 10, 100...puisque plus personne ne pourra faire pousser un pied de tomates.

Un élément très inquiétant vient étayer mes propos: c'est la fabrication du super-bunker localisé en Norvège il y a quelques années, et qui abrite une sorte d'"Arche de Noë" de toutes les espèces végétales. Sachant le coût exorbitant qu'a coûté le projet qui a été financé par des fonds privés et publics, çà n'a pas été fait par hasard ni pour s'amuser. C'est donc que des gens savent qu'il existe un risque réel de disparition de la quasi-totalité des espèces vivantes à cause de pratiques en cours actuellement.

facile: quand ils auront finis par rendre tout le monde dépendant des ogm et que qu'ils auront remplacés toutes les plantes actuelles par dissemination, et qu'au final les ogm degenereront et disparaitont, dans peut etre 20 ou 50 ans ils nous revendront les variétés naturelles... si possibles brevetées tiens...

C'est "l'économie de demain", et déjà d'aujourd'hui. Le modèle industriel et sa "croissance infinie" est déjà totalement saturé, du moins dans les pays occidentaux. La population ne peut plus absorber un accroissement constant de la production tout simplement parce que les gens ont déjà, par foyer, 2 ou 3 voitures, 3 télés, 2 ordis, 1 machine à laver, un lave-vaisselle, etc etc.

Donc l'avenir d'une économie dont les dirigeants se sont habitués depuis 50 ans à voir leurs bénéfices augmenter chaque année, c'est un nouveau principe basé sur le chantage: mettre la main sur ce qui est vital (eau, énergie, nourriture) et faire exploser les prix puisqu'on n'a pas le choix.

Le seul truc qu'ils ont oublié et qui ne marche pas dans leur système, c'est que c'est l'industrie qui paye les gens, directement ou indirectement, et qu'on ne veut plus les faire travailler mais qu'on veut leur faire payer les fournitures vitales de plus en plus cher: le circuit ne fonctionne pas, puisqu'il faut bien payer les gens avec de l'argent pour qu'ils en dépensent.

Jusque là il y avait un cercle: les gens produisent, on les paye, ils dépensent l'argent en achetant ce que leur voisin produit. Là il n'y en a pas: il s'agit uniquement de mettre la main sur les ressources vitales, et de vendre çà une fortune. C'est sûr que c'est extrêmement rentable sur une feuille de papier entre 2 rails de coke (ne plus payer personne et leur demander de payer les choses vitales très cher), sauf que çà ne fonctionne pas.

KWM_Tanzer a écrit:

Le modèle industriel et sa "croissance infinie" est déjà totalement saturé, du moins dans les pays occidentaux.

c'est pour ca que les ploutocrates délocalisent la production en asie mais aussi a long terme la consomation, car si ils sont les seuls a avoir l'outil industriel *

ils seront les seuls a avoir les moyens de consommer. autre avantage: vous avez deja vu des revendications sociales en chine au japon et en corée ? non.

c'est pourquoi pour les financiers et les industriels sur le long terme l'europe et les etats unis n'ont aucun avenir.







*et les technologies aussi, car quand une génération n'a plus travaillé dans un domaine le savoir se perd, voir l'exemple avec l'industrie armuriere francaise: lorsqu'il a fallu remplacer les pistolets de la gendarmerie ils se sont rendus compte qu'il n'y avait aucun fabricant capable d'en fabriquer en france il a fallu importer d'autriche, et les cartouches de l'armée sont importées d'israel.


conquretement fermez les usines de voitures d'un pays pendant 10 ans, il sera tres tres difficile de relancer la production, les ingenieurs qualifiés étant partis en retraite. il faudrait faire de la retro ingenierie pour etre capable de copier les modèles de la concurence ou ceux d'autrefois, et même ainsi cela ne resoud pas le problème de la réalisation conqurete (fabrication de l'outillage et son utilisation, materiaux...)

Bien dit les gars, dites moi, connaissez vous le mouvement de "La décroissance"?
http://www.decroissance.org/

des bobos trotskystes (pléonasme)


pas assez radiceaux en plus.

Exact Psy: dans l'avenir immédiat, les pays qui ont la possibilité d'absorber une production industrielle sans cesse croissante sont la Chine, l'Inde et le Brésil, tout simplement parce qu'ils n'ont ni bagnole, ni ordi, ni télé etc...c'est reculer pour mieux sauter car évidemment ils seront saturés dans 20 ou 30 ans, et il faudra les faire passer eux aussi à "l'économie forcée" qui est la suite logique, c'est à dire comme on ne peut plus compter sur l'envie du consommateur d'acheter un truc qu'il a déjà en double ou en triple, on l'oblige à payer très cher ce dont il ne peut pas se passer (eau, énergie, bouffe).

Le problème de la perte de compétence se pose déjà pour les centrales nucléaires, et c'est la faute de l'application du modèle industriel au système d'éducation: en France, on n'a pas construit de centrales pendant plus de 10 ans, donc les ingénieurs ont dû se reconvertir et on a découragé les étudiants d'aller dans cette voie. l'EPR est au point mort pour cette raison.

Oui, la décroissance ou appelons-la comme on veut, c'est la seule vraie solution, mais franchement on dirait que ce mot a été inventé par les publicitaires des multinationales car on voit bien qu'il est fait pour faire peur: puisque la droite promet depuis 15 ans que le bonheur réside dans la croissance (alors que tout le monde a sous le nez le fait que çà ne marche pas: c'est une fuite en avant qui ne profite qu'à ceux qui sont déjà riches et appauvrit les autres, simplement parce qu'on n'est déjà plus dans le modèle industriel à croissance constante, mais dans l'économie forcée. Mais c'est pas politiquement correct de le dire...), parler de "décroissance" çà laisse penser qu'on va produire de moins en moins de fric, donc plus de chômage etc

La vraie solution c'est çà mais il faut l'appeler autrement: il s'agit de produire ce qui est nécessaire. Aujourd'hui et depuis près de 20 ans, l'industrie automobile joue la politique de l'autruche. Son marché est le premier à avoir été saturé. Il suffirait de produire le nombre de voitures qu'on peut vendre. Le problème encore une fois, est que les actionnaires veulent 20 ou 30% de plus de bénéf chaque année, donc ils veulent augmenter la production sans se soucier qu'on ne peut pas fourguer les bagnoles. Donc l'industrie automobile est subventionnée de façon déguisée à coups de milliards depuis Balladur, en piochant dans l'argent public pour donner de l'argent aux gens pour qu'ils achètent des bagnoles. Et après forcément, il faut réduire les dépenses publiques dans la santé, les retraites, l'équipement... faut pas chercher ailleurs les déficits publics.

Le problème est donc l'actionnariat: c'est un système qui exige de produire toujours plus pour que les investisseurs gagnent plus, en faisant la sourde oreille au fait que le marché est saturé. Si les entreprises appartenaient en propre à leur créateur ou étaient des coopératives, le problème ne se poserait pas. Car dans le premier cas, il n'y a qu'un patron à payer au lieu d'une flopée d'investisseurs qui veulent tous des fortunes, et comme il a intérêt à ce que son entreprise perdure, il s'adaptera si le marché sur lequel il est est saturé, au lieu de retirer ses billes et aller investir ailleurs. Et dans le 2° cas, la coopérative a juste besoin de dégager en bénéf de quoi payer les salaires y compris des dirigeants salariés, dont les revenus sont alors aussi réglementés par des conventions collectives et non potentiellement infiniment augmentables comme ceux des actionnaires. L'actionnariat, c'est rien d'autre qu'un "trou noir" économique: plus il grossit, plus il engloutit, et plus il engloutit, plus il grossit, et ainsi de suite. Et il absorbe même maintenant l'argent public (voir mon exemple sur l'automobile), donc il va inévitablement ruiner totalement tous les pays dans lesquels il est toléré. Même les pays actuellement "émergeants" qui seront eux aussi saturés à brève échéance.

Je pense d'ailleurs que l'idéologie politique n'a rien à voir là-dedans. Ce n'est ni un problème de droite ni de gauche. Il faut des gens pour des créer des entreprises, des gens pour y bosser, et tout le monde a intérêt à ce que çà marche. Le tout est de le faire intelligemment pour que çà profite à tout le monde, alors qu'on est actuellement sous la coupe de pillards à l'échelle planétaire qui sont des irresponsables, bloqués sur la mentalité du gamin de 2 ans ("moi veux tout"). C'est le seul vrai problème du monde actuel.